vendredi 25 avril 2008

Regions a eviter

Deux régions sont déconseillées en Thaïlande, l'extrême sud (frontière avec la Malaisie), une partie du nord-ouest et, en règle générale, bien que dans une moindre mesure, toute la frontière avec la Birmanie. Le reste du pays ne présente aucun danger.

Extrême sud de la Thaïlande

Les violences se poursuivent dans les provinces de l’extrême sud du pays, où les attentats et incidents sont désormais quotidiens, et ont causé la mort de plus de 3000 personnes depuis 2004. Le 15 mars 2008, un attentat à la voiture piégée a tué trois personnes et en a blessé plusieurs dizaines d’autres dans le principal hôtel de la ville de Pattani. Le 14 janvier 2008, une embuscade particulièrement sanglante a été commise par des rebelles contre une patrouille militaire dans la province de Narathiwat, causant la mort de huit soldats. Les 27 et 28 mai 2007, une série d’attentats meurtriers a frappé des hôtels, des restaurants et des commerces à Hat Yai et dans le reste de la province de Songkhla. Les voyages sont formellement déconseillés dans ces régions où a été décrété l’état d’urgence : provinces de Narthiwat, Pattani, Yala, Songkhla. Par ailleurs, le risque d’attentat à Bangkok ne peut pas être totalement exclu.

carte ThailandeCi-dessus, carte de la Thaïlande avec en rouge, les régions déconseillées

Nord-Ouest et frontière avec la Birmanie

En raison du conflit entre les troupes gouvernementales birmanes et les séparatistes de l’Etat Shan, de violents accrochages militaires surviennent parfois aux abords de la frontière nord-ouest de la Thaïlande. Dans ces conditions, il est vivement déconseillé aux voyageurs de se rendre dans les zones frontalières du nord-ouest du royaume, situées dans les districts de Mae Fa Luang, province de Chiang Rai et de Chiang Dao, province de Chiang Mai.

D’une manière générale, une certaine prudence est nécessaire dans les zones frontalières de la Birmanie en raison des risques de brigandage transfrontaliers et de terrorisme, ainsi que de l’existence de nombreux trafics (drogues surtout).

Le risque existe aussi d’opérations militaires le long de la frontière, liées à la situation politique intérieure en Birmanie, où plusieurs armées ethniques (Karen, Shan, etc...) sont en conflit déclaré ou larvé, selon les moments, avec les forces gouvernementales.

Le franchissement de la frontière hors des points de passage autorisés est illégal et peut entraîner de graves conséquences (disparition de plusieurs de nos ressortissants).

Source : www.diplomatie.gouv.fr

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